23 décembre, Strasbourg, jour2

Un p'tit tour de TER ce matin et nous arrivons à Strasbourg à 9h15.

Nous partons en direction de "La Petite France". Pourquoi ce quartier s'appelle-t-il ainsi? Voici l'explication: Revenant du combat en France en 1492, les soldats allemands rapportent avec eux la syphilis. L'épidémie se répandant, on choisit de construire à l'extérieur de la ville, dans le quartier le plus malodorant, un hôpital.  L'endroit où l'on soigne ce « mal français » prend le nom de Petite France.

Chloé a la mission de trouver la statue de Gutenberg, cet imprimeur allemand du 15e siècle, qui a inventé la typographie et a permis l'avènement du livre imprimé. Avant cette époque, les livres étaient produits à la main par des copistes.
  

  

Nous partons ensuite à la recherche de la Maison des Tanneurs. Cette ancienne tannerie fut construite en 1572 dans le quartier la Petite France qui abritait les tanneurs, les meuniers et les pêcheurs lesquelles avaient bien besoin des canaux de l'Ill pour leur travail et leur survie. De nos jours, la tannerie est devenue un restaurant alsacien bien coté.
  

  

  

Dans une boutique tout près, j'achète à Serge son cadeau de Noël, un joli foulard pour le garder au chaud. Il est bien content. Il me reste à lui trouver une casquette assortie pour l'hiver.

  

C'est l'heure de nous rendre au débarcadère du bateau Batorama pour notre circuit de 8 km dans les canaux de l'Ill. Grâce à l'audioguide qui nous est fourni, nous apprenons beaucoup sur l'histoire de la ville et  sur tous ses monuments et édifices construits sous la domination allemande et française.
  

Le Batorama

  

 Nous passons l'écluse du pont St-Martin puis arrivons devant la Maison des Tanneurs, puis continuons vers le barrage Vauban et ses ponts.
  

A l'écluse St-Martin

  

Le barrage Vauban 

Nous atteignons ensuite le quartier des gens riches, puis celui des pêcheurs où se trouvent leurs péniches à la pointe de la Grande Île.
  

Demeure des riches

  

Eglise protestante St-Paul

  

Une péniche de pêcheur 

Après la nouvelle partie de la ville construite sous le régime allemand entre 1870 et 1914 et le quartier européen, nous rebroussons chemin.

En 1939, sous le régime nazi, les alsaciens n'avaient plus le droit de parler français ou alsacien et ce jusqu'à la libération en 1945. Les résistants furent envoyés dans des camps de concentration ou sur le front russe. Uniquement l'allemand était enseigné dans les écoles.

Après cette belle balade, nous avons faim et nous nous arrêtons au premier restaurant n'affichant pas complet. 

  

Le ventre bien rempli nous partons visiter la cathédrale. Nous sommes nombreux à faire la file, mais nous pouvons entrer assez rapidement. Elle est de style gothique et sa construction débuta en 1015
  

  

Nous nous mettons ensuite en ligne pour l'ascension de la cathédrale qui se fait par une montée de 330 marches par des escaliers étroites en colimaçon. Naturellement Chloé est plus rapide que nous. Dans l'escalier, nous rencontrons un couple d'Edmonton en Alberta, les premiers canadiens du voyage. Nous atteignons enfin la plateforme supérieure qui surplombe la ville du haut de 66 mètres d'altitude. La vue panoramique valait bien les efforts.
  

Vue de la 1ère galerie

  

  

Vue du sommet 

  

  

La flèche 

Dans un kiosque tout près. Chloé découvre des toutous cochons d'inde et de papybaras. Elle ne peut résister et en achète qui iront rejoindre tous les toutous qui décorent sa chambre. (Demain j'ajouterai la photo du cochon d'Inde qui ira rejoindre Tofu et Soya)
  

Maison kammerzell, la plus vieille maison de Strasbourg construite en 1427

Nous retournons ensuite à la gare pour prendre le train de 16h pour Colmar.

Demain matin, nous partons pour Paris.